lundi 1 février 2010

LE PERE ADOPTE, Didier van Cauwelaert


Editeur : Albin Michel Publication : 28/2/2007

Résumé du livre
Quels drames et quels enjeux faut-il pour qu'un enfant décide de gagner sa vie comme écrivain, à l'âge où l'on perd ses dents de lait ? En révélant ses rapports avec son père, Didier Van Cauwelaert nous donne les clés de son oeuvre. Un père à l'énergie démesurée, à l'humour sans bornes et aux détresses insondables, qui a passé sa vie à mourir et renaître sans cesse. Un père redresseur de torts et fauteur de troubles, qui réenchanta le monde par l'incroyable force de son destin, de ses talents et de ses folies au service des autres. 'Le Père adopté' est à la fois un récit des origines et un appel à inventer sa vie en travaillant ses rêves.

Un père à roman ouvert par Delphine Peras - Lire, mars 2007

Dans son livre le plus autobiographique, l'auteur ressuscite celui qui fut son Pygmalion. Passage réussi.

«Je ne pleure pas mon père, je le ris», conclut naturellement Didier van Cauwelaert, après deux heures d'entretien à bâtons rompus, au bar du Hilton de l'avenue de Suffren, non loin de la tour Eiffel. On ne saurait mieux souligner le ton enjoué, enlevé, volontairement inconvenant de son nouveau livre, Le père adopté, où il s'adresse directement à ce paternel hors norme pour en retracer la vie haute en couleur et forte en saveurs éminemment romanesques. Après Cheyenne, paru en 1993, qui rapportait un épisode de sa jeunesse, c'est le livre le plus autobiographique de Didier van Cauwelaert, 46 ans, écrivain à succès depuis son prix Goncourt en 1994, pour Un aller simple, et touche-à-tout prolifique - seize romans, plusieurs scénarios pour le cinéma, des pièces de théâtre, une comédie musicale, une bande dessinée...

Mais là encore, c'est écrit «roman» sur la couverture et, justement, Le père adopté se lit comme un roman. Les anecdotes s'enchaînent, toutes plus pittoresques les unes que les autres, entre coïncidences invraisemblables et mystifications désopilantes. Pourtant, tout est vrai, comme dirait l'autre... «S'il y a une part de fiction dans ce livre, c'est dans la mise en scène de la réalité. Je suis un obsédé de la mise en forme, reconnaît Didier van Cauwelaert. Je n'ai pas touché au côté brut des choses, je m'interdisais l'invention. En fait, mon livre raconte ce qu'est un romancier: comment on butine, comment on retourne à la ruche.» Et plus exactement: comment l'auteur de ses jours a fait de lui un auteur à son tour, comment il lui a donné la rage d'écrire depuis son plus jeune âge.

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