dimanche 2 mai 2010

ANTICANCER, David Servan-Schreiber


Résumé du livre
Dans ce livre, David Servan-Schreiber expose une nouvelle vision de la biologie du cancer. Et affirme : pour lutter contre cette maladie, il faut aussi faire appel à nos défenses naturelles. La médecine occidentale moderne dépiste et soigne le cancer, mais elle ne tire pas parti des découvertes récentes qui montrent comment mieux s'en protéger. David Servan-Schreiber retrace les aventures scientifiques qui ont mené à cette approche et propose une pratique de prévention et d'accompagnement des traitements classiques. Il ne parle pas seulement en tant que médecin et chercheur. Il révèle ici qu'il a été atteint par un cancer, raconte sa confrontation avec la maladie et comment il s'est soigné. En partageant cette expérience et cette aventure intérieure, David Servan-Schreiber espère qu'il aidera chacun, quelle que soit sa situation, à mettre toutes les chances de son côté.

Critiques [Wikipedia]
Mais ses critiques contre la psychiatrie et la psychanalyse - entre autres - l'ont à son tour exposé à des critiques de la part de spécialistes de ces disciplines. Ses approches sont souvent discutées sévèrement. Sur la dépression, les thèses de Servan-Schreiber paraissent pouvoir être utiles pour des dépressions légères et modérées pour lesquelles elles peuvent contribuer à se passer du recours aux antidépresseurs comme le confirme le rapport de la Mental Health Foundation[6]. Certains critiques émanant de la psychanalyse traditionnelle suggèrent qu'elles risquent de contribuer à renforcer les résistances de personnes qui auraient besoin de se faire soigner notamment par une psychothérapie, une psychanalyse ou autres. Les travaux de recherche qu'il cite dans son livre récent sur la lutte contre le cancer par des approches naturelles sont à considérer avec l'esprit critique qui s'impose dans tout débat scientifique. Toutefois les thèses de Servan-Schreiber ont été confirmées par certaines des conclusions du rapport d'octobre 2007[7] du Fonds Mondial de la Recherche Contre le Cancer qui confirme l'importance de la nutrition et de l'activité physique dans la prévention -- et l'accompagnement des traitements -- de la maladie. A son tour, en 2009, un rapport de l'Institut National du Cancer (INCa) en France[8] reprend ces conclusions.